Publié dans Editorial

Liaisons dangereuses !

Publié le mercredi, 28 juillet 2021

Sans vouloir aller trop loin pour décrypter l’œuvre épistolaire écrite par le français Pierre Choderlos de Laclos intitulée « Liaisons dangereuses » et publiée le 23 mars 1782 (Wikipédia), nous nous intéressons tout de même à certain parallélisme des faits.
Dans la vie d’un ménage au sein de la petite famille, les tentations aux aventures ou à des liaisons extra-conjugales menacent à tout moment la solidité de la vie d’un couple et la cohésion familiale. Elles mettront toujours en danger l’avenir immédiat et à long terme de tous les membres de la famille (parents et enfants). Evitant de mettre les pieds dans la plate-bande des autres ou s’immiscer dans les affaires des directeurs des âmes ou des juges, nous nous limitons à dire que les liaisons dangereuses nuisent à la sérénité et à l’unité de la famille.
Le parallélisme des faits entre la vie d’un couple au sein d’une famille avec celle d’une Nation est frappant. Le démon de la division et l’œuvre satanique pour abattre les innocents font rage. Certains acteurs politiques tombés sous le charme des liaisons dangereuses tentent le diable.
Au moment précis où les dirigeants politiques et Forces de l’ordre se démènent pour déjouer la tentative d’un coup d’Etat et en vouloir à la vie du Président de la République, les ténors du RMDM en vrais détracteurs du pays réclament haut et fort la démission du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina. Tout observateur de niveau élémentaire pourrait s’interroger : « de quel droit et en vertu de quelle légitimité les membres de l’Opposition auraient-ils l’audace de réclamer la démission d’un Chef d’Etat élu démocratiquement ? » Des délires et des balourdises dignes des ineptes.
Entre la tentative d’élimination physique et la volonté de réclamer la démission, il n’y a qu’un pas à faire ! Sinon même d’un brin de cheveu à isoler ! Si ce n’est pas une liaison douteuse voire dangereuse, que cela y ressemble trop !
La connexion des têtes brûlées de l’aile dure de l’Opposition (RMDM) avec les mercenaires, des « professionnels de la mort » n’étonne personne. Leurs intérêts se croisent quelque part. Et le drame ! Certains éléments hauts gradés des Forces de la Défense et de la Sécurité, en activité, fourrent leurs nez dedans ! Coûte que coûte, il faudra les dévisager et les traduire devant la Justice au même titre que les mercenaires venus de l’extérieur. Le plus vite sera le mieux du moins dans les meilleurs délais ! De même, les éléments incontrôlés ou incontrôlables de l’Opposition qui sèment zizanie et le trouble à l’ordre public doivent être neutralisés.
Dans le contexte actuel où le pays fait face à une menace réelle à savoir cet ennemi invisible et dangereux le variant Delta qui risque de débarquer d’un moment à l’autre et aussi le défi pour la relance de l’économie, le pays a besoin de calme, de la sérénité et de l’unité nationale.
Les liaisons dangereuses des mercenaires et des détracteurs de la Nation affiliés à l’Opposition sont à bannir avec la plus grande fermeté et l’extrême sévérité. Quand on veut attenter à la vie du Président de la République, une haute personnalité jouissant de l’onction populaire, on veut atteindre et abattre la souveraineté nationale. Un délit de haute trahison !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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